Chez Odette Bongrain

SA RENCONTRE AVEC JEAN-CHRISTOPHE

Julien se met à la recherche d’un établissement dans lequel travailler. Les restaurateurs du coin lui conseillent rapidement de se rendre sur le port pour rencontrer Jean-Christophe Genillier.

« J’ai vite compris pourquoi on m’envoyait vers lui.  Finalement, je crois qu’il n’y a pas vraiment de hasard dans tout ça, puisque je suis né en Auvergne, à Dorat, dans un petit village qui se situait à seulement 15km de là où est le papa de Jean-Christophe. Trouver un Auvergnat en Bretagne, il faut quand même le faire ! (rires). Quand il a vu mon CV et mes origines, je crois qu’il n’a pas hésité. Il m’a alors pris le 19 juillet 2022, en pleine saison. J’étais tout seul en cuisine, j’ai dû faire mes preuves et prendre les choses en main rapidement. C’était un beau challenge. » se rappelle Julien, souriant.

Et très vite, le courant passe entre les deux Auvergnats « Difficile de ne pas s’entendre quand on partage la même passion pour la cuisine et nos origines. On avait l’impression que ça faisait des années que l’on travaillait ensemble, on avait la même manière de voir les choses. »

LA REPRISE DE « CHEZ ODETTE BONGRAIN »

Après 6 mois à travailler ensemble, Jean-Christophe GENILLIER a l’opportunité de reprendre l’établissement « Le Bistrot du Viaduc » à Lanvallay.

« Je n’avais pas pour projet en arrivant à Dinan d’ouvrir mon propre restaurant. Mais je crois que le destin en a décidé autrement, et c’est une belle opportunité que je ne pouvais pas louper. Jean-Christophe a préféré donner un coup de main à un compatriote qui connaissait l’affaire plutôt que de vendre à quelqu’un qu’il ne connaissait pas. »

Accompagné pendant plusieurs mois par Cap Transactions et les équipes de Finance et Courtage, Julien, 34 ans, béret sur la tête, reprend donc les commandes du restaurant authentique du port de Dinan le 24 mars dernier.

« J’ai gardé la carte et la déco n’a pas changé car elle correspond parfaitement à l’état d’esprit du restaurant. Je préfère me concentrer pour le moment sur la saison à venir et dans un second temps, je changerai deux trois petites choses. C’est ma première affaire, je ne veux pas m’éparpiller. Il faut se laisser le temps, et si je ne peux pas faire les choses correctement, je ne les ferai pas. « Chez Odette Bongrain » est une institution depuis de nombreuses années, et je ne compte pas le changer.  Je prends beaucoup de plaisir à préparer une cuisine traditionnelle qui me ressemble. Quand on a des beaux produits de qualité, je trouve ça dommage de les modifier. Le meilleur se trouve souvent dans la simplicité. »GARDER L’ÂME DE CETTE INSTITUTION RENNAISE

Que les habitués et dinannais se rassurent donc, Julien entend bien garder ce qui fait l’âme de « Chez Odette Bongrain » depuis toutes ses années : du naturel, de la convivialité, de la simplicité, et des recettes venues tout droit de son Auvergne natale.

« Ça va sentir encore bon la truffade et l’aligot car je sais que Jean-Christophe me surveille un peu de là-haut » sourit-il, les yeux rivés sur le Bistrot De Gaston, « Je tiens vraiment à le remercier pour tout ce qu’il m’a apporté, et je remercie aussi Cap Transactions pour l’accompagnement dans le dossier. Aujourd’hui j’ai toutes les cartes en main, et je compte bien faire perdurer l’esprit convivial du restaurant tout en proposant des nouveaux plats et des nouvelles recettes, avec une petite pointe de modernité comme je l’ai appris » conclue-t-il.