PLAY- Bar à fléchettes près de Rennes

Comment est née cette idée d’installer un bar à fléchettes interactif aux portes de Rennes ?

Tout part d’Adrien, mon associé. Il a vécu à Londres pendant cinq ans et a découvert là-bas un concept de bar à fléchettes interactif qui cartonnait. Il a tout de suite vu le potentiel et s’est dit : « Incroyable, pourquoi pas le faire à Rennes, ma ville natale »

Adrien était joueur de poker professionnel de très haut niveau. Mais dans ce domaine, la compétition est rude, les nouvelles générations arrivent avec une énergie folle et un cerveau plus malléable. Il a senti que c’était le bon moment pour une reconversion.

Y a-t-il d’autres bars de ce type en France ?

Le premier bar à fléchettes interactif a ouvert à Paris, suivi de plusieurs autres en Bretagne, à Brest et Lorient. D’autres villes comme Saint-Brieuc, Lille, Laval et Angers ont suivi la tendance. Mais PLAY est le premier en Ille-et-Vilaine et le seul à proposer des shuffleboards !

Comment le projet s’est-il concrétisé ?

Quand Adrien est revenu à Rennes avec cette idée, il en a parlé à son père, qui lui a conseillé de me consulter. Il m’a présenté le concept et j’ai tout de suite accroché.

On a alors sollicité mon réseau (brasseur, expert-comptable, et bien sûr Cap Transactions) pour avoir des avis et de précieux conseils.

Nous avons contacté Mathieu Boucher, chargé d’affaires chez Cap Transactions. Après lui avoir expliqué le concept et nos besoins, il nous a trouvé un local répondant à nos critères en seulement huit jours ! Une ancienne pizzéria à Vern-sur-Seiche, avec un grand espace, un parking et un loyer abordable. C’était l’endroit parfait !

Pourquoi avoir porté votre attention sur la ville de Vern-sur-Seiche ?

J’ai toujours eu des affaires en centre-ville, et je n’étais pas convaincu par les zones commerciales au départ. Mais nous étions confrontés à la réalité : les grands emplacements en centre-ville sont rares et hors de prix. Ici, la zone est dynamique, en plein développement. Une opportunité parfaite pour lancer notre affaire !

Comment s’est faite votre association avec Adrien ?

Je connais Adrien depuis très longtemps puisque c’est le fils de mes meilleurs amis d’enfance. Il souhaitait que je sois à ses côtés surtout pour l’accompagner sur la partie « commerce ». À 64 ans, j’étais bien tranquille à profiter de ma retraite tout en continuant à gérer mon bar « La Contrescarpe » à Rennes, et il a su me convaincre pour que je me lance dans cette nouvelle aventure.

Adrien détient la majorité des parts de l’affaire. Il a l’ambition, la notoriété et une passion pour le high tech. Moi l’expérience du commerce et l’ancrage local. Une équipe gagnante pour un projet unique.

Et côté financement, nous avons monté un dossier solide avec Samuel de Finance et Courtage, qui nous a dirigé vers la BPI (banque d’état), le Crédit Agricole et le CIC.

Qui s’est occupé de l’aménagement ?

C’est Adrien qui a trouvé le cabinet d’architecte Wunder (White Fields, BDS…). Ils ont accepté notre projet avec un budget serré de 600 000 €.

Les shuffleboards viennent de Norvège et les logiciels de fléchettes nous sont loués par une entreprise d’Europe de l’Est. Wunder a imaginé les cibles et la société Pettier les a construites. C’est du sur-mesure ! Chaque cible dispose de son propre logiciel permettant une animation personnalisée sur un écran.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le déroulé d’un jeu de fléchette chez PLAY ?

Les joueurs peuvent réserver en avance leur partie ou le faire sur place. L’écran affiche les photos des joueurs. On y voit des animations sous forme de gif tout au long de la partie qui donnent de la dynamique au jeu et crée une ambiance très sympa. On joue comme dans un jeu vidéo mais avec des fléchettes !

Nous avons également des shuffleboards. Les gens adorent !

Sur la terrasse, nous installerons des tables de ping-pong. Et pour les beaux jours, nous créerons un terrain de boules et nous mettrons à disposition des planches en bois pour jouer aux palets.