AJP Xerox

AJP INFORMATIQUE & DOCUMENTS CONCESSIONNAIRE XEROX (35)

Fondée en 1991, la société AJP, spécialisée dans les technologies liées à l’environnement de bureau, a été la première à s’installer au sein du programme AdPark à Cesson-Sevigné. Nous avons rencontré Philippe ANGELI, dirigeant de la société, très attaché au bien-être et à l’environnement de travail de ses salariés.

L’HISTOIRE DE PHILIPE ANGELI

Originaire de la côte d’Emeraude, Philippe ANGELI a effectué sa scolarité entre Dinard et Saint-Malo. Après un bac scientifique, un DUT commercial à Quimper, puis un passage par la faculté d’économie de Nice, Philippe terminera son cursus par un Dess de gestion à l’Institut d’administration des entreprises de Tours.

Philippe est de retour en Bretagne, et intègre l’entreprise XEROX afin d’en apprendre davantage sur les codes de la vente et du marketing. « Je débutais ma carrière dans une grande entreprise aux méthodes commerciales reconnues et sur mon secteur géographique de cœur. L’idéal ! », se souvient-il.

Rapidement les choses évoluent puisque dans les années 90, l’entreprise XEROX décide de déléguer une partie de sa couverture commerciale à des concessionnaires, dans l’objectif de développer le réseau et de se dessiner un maillage sur tout le territoire national.

« C’était une superbe opportunité puisque ça permettait à des collaborateurs de XEROX de mener un véritable projet entrepreneurial. En mai 1991, j’ai donc intégré le concessionnaire AJP en tant que commercial. J’étais au contact direct des clients et j’adorais ça. Je m’étais donné deux ans dans ces fonctions avant d’évoluer vers la gestion ou le marketing. J’ai eu ensuite un choix à faire entre réintégrer XEROX, ou rester chez AJP. AJP tournait bien, on avait de belles performances commerciales. En 1993, ma vie professionnelle a pris un véritable tournant puisque Jean-Paul PATARD, fondateur d’AJP, m’a proposé de devenir chef des ventes. Et à partir de là, je n’ai plus quitté AJP » sourit Philippe.

LE DÉVELOPPEMENT D’AJP

L’entreprise connait alors une véritable expansion, se développe, se structure, et rachète ainsi les concessions des Côtes d’Armor, du Finistère puis de la Mayenne. De fil en aiguille, Philippe devient directeur commercial puis directeur général et en octobre 2016, il prend les rênes de l’entreprise en tant que président.

« Un de mes objectifs est d’assurer le bien-être de mes collaborateurs. Quand nous avons repris l’agence de Saint-Brieuc, j’ai travaillé avec les équipes de Cap Transactions dans le cadre du déménagement. L’objectif était de penser et de réfléchir l’aménagement de l’agence et des espaces de travail pour que les clients et les collaborateurs se sentent bien. Je voulais que chacun vive une expérience particulière en entrant chez AJP » précise-t-il.

Le siège social, situé Rue des Charmilles à Cesson-Sevigné, devient alors trop étroit. Philippe fait ainsi de nouveau appel à CAP dans le cadre de sa recherche de locaux.

« J’ai rencontré Romain LANDOIS et Jonathan LELIÈVRE qui ont très vite compris ma problématique d’une part, de rester dans la zone pour garder la proximité avec mes équipes, et d’autre part, d’avoir de la surface et du parking. Il nous fallait un bâtiment brut pour tout imaginer, je ne voulais pas un bâtiment standard. Ils m’ont donc présenté le programme AD PARK, j’ai été séduit, et le projet s’est concrétisé. » précise-t-il. « Je souhaitais, comme pour l’agence de Saint-Brieuc, réfléchir à un agencement logique et convivial, où le bien-être des salariés et des clients était la priorité. Le projet était aussi de redonner une image plus en lien avec nos activités. Nos métiers évoluent vers le digital, il faut donner l’envie aux bons profils, que les gens se sentent bien dans les locaux. »

UN AMÉNAGEMENT PENSÉ POUR LE BIEN ÊTRE DES COLLABORATEURS

Béatrice LE CLANCHE, space-planner et directrice de la société AWEN Styles, spécialisée dans l’aménagement de bureaux, prend alors de nouveau part au projet AJP et imagine, avec les équipes, la conception du bâtiment et l’aménagement des différents espaces.

« L’idée c’était de placer les services de manière la plus efficace possible. Il fallait une vraie circulation entre collaborateurs et surtout, de manière logique. Nous avons des métiers qui peuvent paraitre très individuels, réorganiser et repenser les open-space permettait de faire adhérer les équipes au groupe, que chacun se croise au quotidien et puisse échanger. On ne voulait surtout pas que les collaborateurs subissent les open-space, donc on a également pensé des espaces pour s’isoler. La cafétaria est centrale à tous les services, chacun doit donc descendre prendre son café. Les gens peuvent ainsi échanger, partager. Comme une véritable communauté, on doit s’enrichir des interactions. Donc tout a été réfléchi en conséquence » ajoute Philippe.

Et le résultat semble parfaitement réussi puisque Philippe reçoit l’adhésion totale de ses équipes, aucune demande de télétravail, les équipes souhaitent travailler ensemble, au bureau : « Ce n’est pas l’image que j’ai d’une entreprise où chacun bosse de chez soi. Je n’ai aucune réticence au télétravail, surtout quand ça permet d’améliorer le quotidien de mes équipes, mais ça ne doit être que ponctuel, sinon on perd justement le sens de tout ce qu’on a souhaité mettre en place jusqu’à aujourd’hui »

LE BUSINESS OUI, MAIS PAS D’ABORD

Le bien-être au travail oui, mais la performance aussi. AJP voit les choses en grand, et s’adapte, innove, pour répondre à la demande de ses nombreux clients : « Il a fallu prendre le virage de la digitalisation. Nous avions besoin d’une vraie complémentarité entre les métiers de l’informatique et de la bureautique. Nous devons conseiller et accompagner nos clients dans leur transformation numérique », précise Philippe.

Pour l’avenir, Philippe souhaite conserver l’ADN de ce qui fait AJP depuis toutes ces années : des collaborateurs heureux, impliqués et surtout reconnus. « La réussite de la société passera nécessairement par la participation et l’implication de nos collaborateurs dans tous nos projets. », conclut-il.

Un management participatif, un état d’esprit tourné vers l’humain, Philippe semble donc largement participer à faire du travail de ses collaborateurs un plaisir au quotidien. Parce que le business oui, mais pas d’abord.